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Publié le par OverBlog

Nicolas Uribe

Nicolás Uribe est un peintre de Bogotá, en Columbie.

Dans ses peintures Nicolas Uribe s’exprime dans un registre classique. Les compositions prennent la forme de tableaux du XVIIIe et XIXe siècles, si ce n’est que le sujet en est plus contemporain, un jeu plein d'humour et un regard atypique sur le monde de l'art.

Une remise en cause de l'histoire de l'art retransposé dans un monde plus contemporain, ses peintures jouent souvent sur le décalage entre un objet et sa représentation. 

 Il s’agit en fait de considérer l’objet comme une réalité concrète et non pas en fonction d’un terme à la fois abstrait et arbitraire.

La peinture d'Uribe s’interroge sur sa propre nature, et sur l’action du peintre sur l’image. La peinture n’est jamais une représentation d’un objet réel, mais l’action de la pensée du peintre sur cet objet.

Son mode de représentation, qui apparaît volontairement neutre, académique, met en évidence un puissant travail de déconstruction des rapports que les choses entretiennent dans la réalité.

Nicolas Uribe a traité les évidences avec un humour corrosif, façon de saper le fondement des choses et l’esprit de sérieux. Il s’est glissé entre les choses et leur représentation, les images et les mots. Au lieu d’inventer des techniques, il a préféré aller au fond des choses, user de la peinture qui devient l’instrument d’une connaissance inséparable du mystère.

 

 

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Zhang Haiying

 

 

Né à Beijing en 1972. Vit et travaille à Songzhuang.

Zhang Haiying est un artiste chinois qui a dit « non » en levant le nez sur la politique de son pays. Déjà dans sa série intitulée « Anti-Vice Campagne », le peintre s’était décidé à prendre à contre-pied la campagne nationale d’éradication de la prostitution en Chine. L’artiste ne cherchait pas à présenter un dossier pour la décriminalisation de la prostitution, mais en tant qu’artiste, tenait plutôt à dépeindre leur humanité fragile.

C’est dans cette voie que Zhang Haying s’est investit dans une nouvelle série plus distancée des actes sociopolitiques. Dans un style toujours aussi puissant, l’artiste s’est consacré entièrement a une étude de ses femmes qui derrière leur beauté et le luxe de leurs apparats portent inexorablement le poids de la honte. Zhang Haying ne se contente pas de contrastes classiques entre ombre et lumière mais invite subtilement aux contrastes du décorum, des parures, des corps et des âmes. L’artiste est un génie qui parvient à réconcilier tous les paradoxes et les jugements au profit de l’Humain, ceci par l’alliance irréprochable du pinceau, du cœur et de l’esprit.

 

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Sean Cheetham 

 

Sean Cheetham enseigne au "Los Angeles Academy of Figurative Art" et à étudié avec Mike Hussar au " Center College of Design" à Pasadena,

Il peint de manière très classique de jeunes urbains américains un peu destroys.

Sean Cheetam est un peintre américain de 31 ans, connu pour ses portraits et sujets heroïco-religieux. En bon dessinateur il a d’abord  inventé des personnages puis a étudié intensément la peinture.

Magnifique contraste entre le choix des sujets jeunes et branchés et la maîtrise académique de la peinture.

il fait des vidéos visibles su you tube montrant en accéléré la réalisation de portrait.
Tout y est : la technique, la sureté du geste, et une vivacité picturale propre aux grands peintres.

 

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Dan Witz

Dès les années 80, Dan Witz est reconnu internationalement pour sa pratique du Street Art. Il peint sur les murs de New York de petits trompe-l’œil tels ses « hoodies », personnages sans visage dissimulés sous leur capuche. Sa maîtrise parfaite de la peinture lui permet d’embellir les espaces urbains en les agrémentant d’oiseaux, de bateaux ou encore de personnages surgissantderrière des grilles. Ces œuvres murales nous proposent une vision poétique de la ville en nous adressant un message social teinté d’humour.

Outre ce travail de rues, les toiles de Dan Witz nous dévoilent une vision très personnelle de la banlieue. L’atmosphère urbaine angoissante qu’elles reflètent rappelle la peinture des anciens maîtres flamands poussant le réalisme jusqu’au malaise. Utilisant toutes les ressources de la peinture à l’huile, l’artiste fait intervenir dans ses références urbaines issues de son expérience dela rue une culture très classique. Il en surgit un univers proche du chaos.

La série des “Mosh Pit”, hordes d’hommes ou d’animaux en mouvement, renvoie à la chorégraphie punk rock qui ritualise la violence. Cet amas de corps sans humanité envahit tout l’espace de la toile et donne le vertige. Les toiles de Dan Witz expriment avec violence une vision de la nature humaine qui à la fois séduit et inconforte.

Autre approche, les “Night Paintings” restituent une banlieue sans âme à la facture en apparence classique et aux lignes épurées. Jaillissent de l’obscurité les façades de boutiques et de maisons dans la quiétude d’une lumière feutrée qui abandonne une impression de vide et de mystère.C’est que devenue outil et sujet principal de toutes les œuvres du peintre, la lumière lui permet de révéler les contours d’un monde flou et effrayant dans lequel chacun peut se perdre.

Dan Witz est aussi le portraitiste de ces icônes contemporaines à la présence fantomatique pieuse et silencieuse, de ces visages saisis par le seul faisceau de téléphones portables. Rarement, l’aliénation de notre mode de vie mêlant chaleur humaine et rayonnement artificiel ne nous aura été aussi subtilement révélée. Il s’agit là d’une approche résolument moderne qui transcende la représentation classique des madones dans leur halo de lumière pour saisir dangers et angoisses de la société actuelle.


une vision de la société qui à force d’intimité touche à l’essentiel de nos préoccupations.

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Tony Scherman
Depuis les vingt dernières années, Tony Scherman a produit un important corpus d'oeuvres ayant donné une forme évocatrice aux fables et aux fictions de la conduite humaine. Formellement séduisantes, ces peintures témoignent de la préoccupation de l'artiste quant à l'exploration des questions relatives à la représentation dans le contexte du climat d'un modernisme tardif. Les études qu'il a faites en début de carrière à Londres, d'abord à la Byam Shaw School of Painting and Drawing et au Royal College of art, ont posé le fondement de ses recherches ultérieures sur la figuration au sein d'un discours pictural contemporain. Si sa practique a été imprégnée des modes traditionnels de la peinture, son exploration du médium de l'encaustique demeure relativement unique au Canada. Lorsque jumelée à une utilisation stratégique de narrations textuelles et aux compositions que l'artiste crée avec un soin extrême, une syntaxe visuelle d'une rare individualité se révèle alors, dont le pouvoir de persuasion est intimenent lié au traitement somptueux de l'image et de la matière.

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